La soprano Amel Brahim-Djelloul embrasse les musiques de son enfance au fil d’un programme mêlant classiques de la chanson kabyle et compositions originales. Un voyage poétique et musical vers les sommets de Kabylie, en hommage à la culture de son pays natal.
Si Amel Brahim-Djelloul est une artiste incontournable de la scène lyrique, passée par Le Jardin des Voix de William Christie et Paul Agnew, nommée dans la catégorie Révélation artiste lyrique des Victoires de la musique classique en 2007 et, depuis, interprète de nombreux rôles sur les scènes les plus prestigieuses, elle n’a jamais cessé de jouer une autre partition, plus personnelle. En témoignent ses incursions du côté des mélodies populaires, avec le pianiste Nicolas Jouve, ou encore ses beaux Souvenirs d’Al-Andalus, déclinés sur disque et sur scène, où elle se rapprochait déjà de ses origines. Les Chemins qui montent emprunte son titre à un roman de Mouloud Feraoun, grand écrivain kabyle d’expression française, en écho à ce pan de la littérature algérienne dans lequel s’est plongée Amel Brahim-Djelloul au moment du confinement en 2020. À cette même époque, elle publie ses reprises de deux morceaux d’Idir en vidéo, avec un impressionnant succès. Son nouveau spectacle prolonge ce regard inédit porté par une artiste lyrique sur la chanson kabyle, en proposant des interprétations des plus belles chansons d’Idir, Djamel Allam, DjurDjura ou Taos Amrouche ainsi que des compositions originales de Thomas Keck sur des textes du poète Rezki Rabia. Entourée de musiciens mêlant traditions occidentale et orientale, la soprano restitue toute la vitalité et la richesse de la langue et de la culture berbères.
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REVUE DE PRESSE
"Riches de ses deux cultures, française et algérienne, elle navigue entre classique, folk et chant a cappella ensorcelants avec l'album Les Chemins qui montent, attendu le 14 octobre sur le label Klarthe Records." FIP