Homme d’opéra, Verdi a donné un souffle extraordinaire à sa Messe de requiem, composée entre Aïda et Otello. Le déchaînement de colère divine dans le Dies irae (« jour de colère ») ne saurait cependant résumer à lui seule une partition dont les contrastes sont incessants : les solos emplis de ferveur et les prières extatiques, tels le Sanctus et l’Agnus Dei, disent sur un tout autre ton l’inspiration du compositeur lorsqu’il s’agit d’affirmer son attitude face au Jugement dernier. Il n’est pas anodin que l’œuvre débute et s’achève dans le chuchotement. Les artistes du Chœur d’Angers Nantes Opéra retrouvent leurs confrères et consœurs du Chœur et de l’Orchestre National des Pays de Loire sous la conduite exigeante et inspirée de leur directeur Sascha Goetzel.
Pour soprano, alto, ténor et basse solos, chœur et orchestre
------