Nishtiman signifie terre natale. Une terre dont on sait que, de nos jours, elle est partagée entre plusieurs pays. Le Kurdistan n’est pas considéré comme une nation et il existe plusieurs dialectes kurdes, dont les frontières ne recouvrent pas celles des états qui les abritent. On peut même considérer qu’il y a plusieurs musiques kurdes qui, quant à elles, peuvent s’identifier à la Syrie, à l’Irak, à la Turquie et à l’Iran. Mais cette assimilation est davantage imposée par les habitudes et une certaine routine des circuits culturels.
Le Kurdistan, en fait, existe bel et bien, et sa culture, sa musique notamment, en est le révélateur. Les musiciens de différentes origines qui se sont réunis pour réaliser le Nishtiman Project en sont convaincus : il y a une force, une beauté, une liberté de la musique kurde qu’il faut savoir célébrer comme une valeur non pas nationale ou religieuse mais simplement humaine. Et tous ensemble, ils le prouvent en cultivant l’unité d’inspiration dans la diversité d’un répertoire illustrant le plus souvent le collectif, la fête et une mystique en parfaite harmonie avec la simplicité de la vie agraire.
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REVUE DE PRESSE
« Les Kurdes, on en entend parler aux actualités, mais on connaît peu de leur culture. Venus d'Irak, d'Iran ou de Turquie, les virtuoses de Nishtiman font vivre le riche répertoire musical d'un peuple rebelle et sans pays. » Télérama