L’opéra est à tout le monde. Tout ce qui chante nous enchante, toutes les voix qui résonnent dans notre mémoire, proche ou lointaine, nous parlent de nous et de notre amour de la musique. C’est le sens de nos concerts « ça va mieux en le chantant », qui vous convaincront que l’opéra vous appartient et voisine sans complexe avec d’autres genres musicaux, savants ou populaires.
Pour se mêler aux humains, le Malin emprunte souvent la voix de basse, celle du Démon d’Anton Rubinstein ou de Méphisto dans l’immortel Faust de Gounod. Comme dans les contes, ces incarnations sont multiples dans le répertoire lyrique. Mais si elles effraient, elles peuvent aussi être d’une joyeuse truculence. Nous restons, en tout cas, à l’opposé des chérubins qui chantent La Création chez Haydn, ou des angéliques créatures qui peuplent l’opéra romantique et la musique populaire. Ici, ce sont les sopranos qui règnent sur tout un répertoire au charme mélodieux.
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