Opéra en trois actes d’Igor Stravinsky
Livret de Wystan Hugh Auden et Chester Kallman
Inspiré des huit tableaux de William Hogarth
1951
Au sommet de son art et installé à Hollywood, Stravinsky compose The Rake’s Progress (La Carrière du Libertin) d’après des peintures de William Hogarth à partir de 1948. Donnée en première mondiale à la Fenice à Venise en 1951, cette partition crée l’événement et sera reprise les années suivantes dans le monde entier.
Il faut dire que l’oeuvre, inclassable, nous semble près d’un siècle plus tard toujours aussi fascinante : elle épouse la forme classique d’une époque à laquelle on ne croit plus tout à fait, elle dépeint des personnages dont les fêlures nous touchent et épousent les enjeux de notre société, elle prend des accents de comédie musicale irrésistible dans certains numéros, elle éclate d’audace en réinventant le modèle lyrique… En bref, elle réconcilie comme nulle autre tradition et modernité.
Le metteur en scène Mathieu Bauer, directeur du CDN de Montreuil de 2011 à 2021, signe ici son premier opéra et situe cette intrigue dans l’insouciance des années 50, en caractérisant avec jubilation chacun des personnages : Tom Rakewell, anti-héros qui dilapide un héritage inespéré dans le jeu et les maisons closes ; Anne Trulove qui cherche l’amour, le vrai ; Nick Shadow, le diable tentateur ; Baba la turque, la femme à barbe… Pour sublimer cet art des contrastes, Grant Llewellyn dirige son Orchestre National de Bretagne et le chœur de chambre Mélisme(s), ainsi qu’une distribution de solistes tous mozartiens dans l’âme.
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LA PRESSE EN PARLE
► "Une œuvre géniale, pleine d’humour et truculente qui s’inspire du passé et le réinvente à sa façon : la richesse des harmonies et la vivacité rythmique est éclatante." - France Inter
► "Une distribution de haut niveau, une direction vive et précise de Grant Llewellyn, un enthousiasme contagieux..." - Télérama
► "Tendre et cruel, comique et poignant, l’opéra d’Igor Stravinsky, créé à Venise en 1951, bénéficie d’une nouvelle production fort réussie. Il reste des places, courez-y !" - La Croix
► "S’il reste des réfractaires au Stravinsky néo-classique, nul doute qu’ils auront été convertis !" - Diapason
► "Une nouvelle production d’une œuvre fascinante et inclassable […] Avec distance et dérision, humour et pudeur, Mathieu Bauer signe ici sa première mise en scène lyrique et trouve surtout dans l’opéra de Stravinski un terrain de jeu idéal pour traduire avec talent les enjeux de notre époque." - Première Loge
► "Le public, libéré de la forte tension du drame, applaudit chaleureusement cette production sans même attendre le chœur final, concluant l’œuvre à la façon d’un opéra mozartien." - Olyrix
► "Vous aimez Stravinsky, vous adorez Mozart, vous appréciez la comédie musicale, vous êtes simplement curieux ? N’hésitez pas un instant. Vous ne serez pas déçu, comme en témoignent les longues et chaleureuses ovations que le public de cette première nantaise a réservées aux interprètes." - Forum Opéra
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