Pour Jeanne Candel, unir le geste de mise en scène à la musique est comme une seconde nature. Dans Baùbo, de l’art de n’être pas mort, elle part de la figure de Déméter, à qui sa fille Perséphone a été arrachée, et de celle de Baùbo, la vieille femme qui va redonner le sourire à la déesse.
Les comédiens et comédiennes de la compagnie la vie brève vont aussi chanter et s’emparer de leurs instruments. Le compositeur Pierre-Antoine Badaroux a transcrit pour ces instruments d’aujourd’hui des pages de Heinrich Schütz, trait d’union entre l’Italie de Monteverdi et l’Allemagne de Bach, pour leur faire participer à une émouvante réflexion sur le deuil et l’amour.